Il est l’offrande qui rempli le calice de la femme. Il s’érige à sa rencontre avec sa force et sa puissance d’homme.
Lui, le protecteur. Celui qui donne la direction, qui rassure, qui construit. Il la traverse, la transperce, la féconde de tout son amour pour elle.
Il n’a pas peur de se donner à elle, si elle sait le recevoir et l’aimer de tout son être. Il n’a pas peur de s’abandonner à elle, s’il reconnaît l’intimité qu’elle a naturellement avec le grand mystère et la foi en la vie. Il n’a pas peur de s’engager, s’il l’aime d’un amour infini avec le courage d’un guerrier…
Il la désire dans son entièreté. Ce qu’il veut c’est le lien avec la profondeur de son être. Il pénètre dans son espace sacré, sa chapelle intérieure et lui propose de l’ériger, de l’élever vers le plus haut des cieux !
Oui sa chapelle intérieure. L’endroit le plus profond en elle, le plus précieux, le plus intime. Là où la vie prend source.
Il lui offre la plénitude de l’amour, la complétude de leur union, l’alchimie de leurs corps pour ne faire qu’”une seule chair”.
Alors de quoi ont peur les hommes ?
De leur vulnérabilité… comme si cela révélait une certaine faiblesse, alors qu’elle n’est que force de l’intime.
De l’amour… le grand, le vrai, celui qui rend fou… au point de s’abandonner totalement et ne plus rien contrôler.
De leur férocité… sublimée lorsqu’au service d’une complicité dénudée!
